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 Code lyoko saison 5 30 épisodes!

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4 participants
AuteurMessage
sullivan59
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Messages : 11
Date d'inscription : 09/04/2010

Code lyoko saison 5 30 épisodes! Empty
MessageSujet: Code lyoko saison 5 30 épisodes!   Code lyoko saison 5 30 épisodes! EmptyVen 9 Avr - 13:17

Bonjour je suis nouveau sur ce blog et celà fais déjà la troisème fois que je publie ma saison 5 sur un forum mais y en a qui me pique mes histoire et ceux depuis la fin de la saison 4 a la tv (jour ou j j'ai publier ma suite) en espéren que ça ne recommence pas.... car je suis sur qui en a vouderai voir la suite de cette saison inventer! Ma saison contien déjà 30 épisode terminer depuis le mois de juin!
donc voici le première épisode:
(5x01) #96 - La prisonnière

Une base secrète, perdue en pleine montagne, peut-être l'Himalaya. Entourée de rochers escarpés et pointus, aucun axe (qu'il soit routier, ferroviaire ou aérien) ne semble converger sur cette base. Pourtant, à en juger les lampes allumées ici et là et les miradors autour de la base qui sont occupés par des hommes armés jusqu'aux dents, ce lieu coupé du monde est bien habité.
Petit zoom sur cette base perdue, dans les longs couloirs à l'aspect assez futuriste et éclairés par une lumière fantomatique. Des soldats et des savants se croisent et s'entre-croisent sans se saluer, sans même s'accorder un regard. Parmi ces savants à l'aspect inquiétant, un attire particulièrement l'attention ; il est assez âgé, porte des sortes de lunettes de soleil comme tous les autres savants et son visage très fripé le fait presque passer pour un sorcier, pour un savant fou. Sur sa carte d'identité accroché à sa blouse blanche, on apprend qu'il se nomme Dr W. Franken.
Ce Dr Franken se dirige vers ce qui semble être la salle principale de la base et ouvre la porte blindée et coulissante grâce à ses empreintes digitales.
Dans cette salle sans source de lumière, sont disposés tout autour un nombre incalculable d'ordinateurs où s'affairent d'autres savants, des câbles de toutes tailles qui s'entre-croisent partout et, au centre, il y a ce qui pourrait être le noyau de toute cette cellule infernale : un super-calculateur avec, au dessus de lui, un homolap représentant un monde virtuel en forme de cité avec, tout autour, un gigantesque désert. Curieusement, cette cité ressemble à... Carthage sauf qu'en son centre, il y a une gigantesque tour sombre et pourvue d'un halo noir.
Devant ce super-calculateur, il y a un grand fauteuil où est installé un grand homme, qui est entièrement caché par l'impressionnant dossier de son objet. On ne voie juste que ses mains squelettiques qui sont confortablement installées sur les accoudoirs et, au pied de son fauteuil, il y a un gros chat persan blanc, couché et ronronnant en toute tranquillité, comme le chat des méchants que l'on croise dans certains films.
Franken déglutit avec difficulté, il n'est pas très rassuré par cet homme.

L'homme dans le fauteuil, en faisant signe de la main Approche donc, mon cher Franken.

Ce dernier s'exécute, avec une angoisse de plus en plus grandissante

L'homme dans le fauteuil Alors, comment se passe le plan ?

Dr Franken Tout se passe à merveille, monsieur. D'ici quelques semaines, ou peut-être quelques mois - ça dépendra - tout sera opérationnel.

L'homme dans le fauteuil Très bien. Et, comment va... notre petite invitée ?

Dr Franken,un peu gêné par la question Oh, euh... elle se porte à merveille, évidemment. Qu'est-ce qui pourrait bien lui arriver ?

L'homme dans le fauteuil Je ne sais pas ; comme toutes les femmes, elle a sûrement dans son coeur des remparts plus solides que ceux de notre cher Carthage.

Dr Franken, marmonnant C'est peut-être pour ça qu'elle ne veut toujours pas nous informer davantage sur... lui.

L'homme dans le fauteuil Ou alors, c'est peut-être parce que vous n'employez pas la bonne méthode !

Dr Franken, essayant de se jusitfier Mais, je...

L'homme dans le fauteuil Réessayez donc et, cette fois, allez-y plus doucement. Soyez donc gentil, doux avec elle... elle qui est tellement douce.

Dr Franken, en acquiesciant Très bien, monsieur. Si vous y insistez, je m'en vais sur-le-champ.

Ainsi, Franken fait un demi-tour comme celui des soldats et quitte la pièce.

Avec deux soldats armés, Franken se dirige vers une autre porte blindée qu'il ouvre de la même façon que tout à l'heure. Seulement cette fois, la pièce est un cachot entièrement nu et sombre ; il n'y a qu'un tout petit soupirail pour faire office de source lumineuse.
Dans ce cachot, couchée inerte sur un lit dépourvu de couverture, il y a une femme en train de dormir. Malgré son apparence squelettique, c'est encore une très belle femme, avec un visage qui est encore doux et de longs cheveux...roses pâles.
Au moment où Franken se fixe devant elle, la femme ouvre tendrement ses beaux yeux verts et le fixe du regard avec toute son impuissance.

Dr Franken, en lui souriant J'espère que vos rêves ont été bien meilleurs que votre vie, ici... ma chère Anthéa !

Anthéa, d'une voix faible Qu'est-ce que vous me voulez, encore ?

Dr Franken Oh, toujours la même chose...

Puis, en se penchant sur elle...

Dr Franken ... où est Waldo ?

Anthéa Je vous ai déjà dit tout ce que je savais. Maintenant, fichez-moi la paix !

Elle se retourne, espérant ainsi se débarrasser de Franken. Mais, ce dernier ne dit pas son dernier mot et se penche davantage sur elle.

Dr Franken Allons, Anthéa ! Arrétez donc, pourquoi nous haïr ainsi ? Si nous voulons retrouver votre mari, c'est seulement pour sa sécurité, et pour éviter que l'Agence ne lui tombe dessus...

Anthéa, en essayant de ricaner malgré sa voix faible Ha! ha! Laissez-moi rire ! Si vous voulez le retrouver, c'est juste parce qu'il sait trop de choses et que vous vouliez le supprimer...
Puis, elle se retourne à nouveau vers lui, et lui lance en pleine poire :
Allons, Franken... Cela fait bien longtemps qu'on se connaît, et tu ne t'es toujours pas mis dans la tête qu'il ne faut pas, et que j'ai horreur d'être prise comme une idiote !

Dr Franken, scandalisé Je n'ai jamais dit ça !

Anthéa, sur un ton provocateur Tu l'as peut-être pensé un peu trop fort !

Franken se relève, un mauvais rictus dessiné sur son visage.

Dr Franken Alors, si je comprends bien, j'ai de nouveau perdu.

Anthéa, sur le même ton Tu vois que tu n'es pas aussi bête que t'en as l'air !

Franken grogne de honte et, d'un signe, il ordonne aux soldats de sortir leurs matraques et de foudroyer Anthéa. Ces derniers s'exécutent, sans se poser de questions. On entend les hurlements de la pauvre Anthéa jusqu'au couloir.
Alors que ses gardes-du-corps sont toujours à l'oeuvre, Franken sort de la pièce etr se retourne une dernière fois vers Anthéa.

Dr Franken Pour la dernière fois, Anthéa, tu as choisi le mauvais camp, là. Et, si tu veux pas être gentille avec nous, on ne le sera pas non plus avec toi, et ce sera tant pis pour toi !

Anthéa, envahie par la haine Tu peux me tuer si ça te chantes, Wilnius,mais jamais, tu m'entends !? Jamais tu ne retrouveras Waldo, et ne compte plus sur moi pour te dire où il est. D'ailleurs, je ne sais même pas où il est, pour la énième fois !

Dr Franken OK, d'accord ! C'est toi qui vois !
Puis, aux soldats
Continuez donc !

Les cris d'Anthéa repartent de plus belles, mais ils sont immédiatement étouffés par la porte blindée qui se referme derrière Franken.

Une vue panoramique sur le collège Kadic, en France. Il est vide et silencieux pour l'instant, mais pas pour longtemps. Puis, zoom sur un des couloirs de l'internat, là où se trouvent les filles, et on s'arrête au bout d'un moment devant une des portes.
Là, on pénètre dans la pièce que dissimule la porte, à savoir la chambre d'une fille. Et, justement, la propriétaire des lieux est en ce moment couchée sur son lit, transpirante et agitée de spasmes ; elle est en train de rêver. Cette fille, que tout fan qui se respecte autant que les élèves de ce collège connaissent bien, a des cheveux roses comme ceux d'Anthéa, mais en plus courts.
Un moment, elle se lève brusquement, ouvre soudainement ses doux yeux verts et hurle presque à la mort : "Maman, non !" Puis, elle se calme aussi vite qu'elle est entrée en crise, reprend son souffle et se lève de son lit pour quitter sa chambre.
Un peu plus tard, on la retrouve habillée d'une longue jupe mauve dans le réfectoire qui est déjà plein. Avec son plateau, elle passe devant la cuisinière qui lui adresse un grand sourire.

Rosa Alors, ma petite Aelita ? T'as passé de bonnes vacances d'été ?

Aelita, essayant de faire disparaître la pâleur qui s'était dessinée sur son visage Oh oui, elles étaient très bonnes, merci.

Rosa lui sourit et lui dépose son petit déjeuner sur son plateau.
Puis, Aelita essaye de repérer sa bande d'amis et les découvre à une table, près de la fenêtre. Elle se hâte d'aller vers eux et s'installe à cette table.

Aelita Salut, les amis.

Jérémie, Ulrich, Odd Salut Aelita

Odd Alors, princesse, ça va comme tu veux ? A ce qui paraît, t'es partie en vacances avec Jérémie.

Aelita Effectivement.
En se tournant vers Jérémie
D'ailleurs, encore merci pour ces vacances. Elles étaient vraiment merveilleuses !

Jérémie Je t'en prie. Tu sais que tu seras toujours la bienvenue chez nous.

Les deux tourtereaux rougissent

Odd C'est clair que ça devait changer des merveilleux paysages de Lyoko !

Aelita, en riant Ca, tu l'as dis. Et, vous deux, qu'est-ce que vous avez fait pendant ces vacances ?

Odd Oh, rien de spécial. Mes parents étaient en tournée durant tout l'été, donc j'ai dû me farcir mes... charmantes soeurs, si tu vois ce que je veux dire !

Aelita Et toi, Ulrich ?

Ulrich, marmonnant Oh, j'ai pas envie d'en parler !

Aelita Pourquoi ? Explique-nous.

Odd, en lui chuchotant à l'oreille Comme tu peux le voir, il ne s'est pas toujours arrangé depuis l'extinction du Super-Calculateur !

Ulrich, en lui rétorquant Oh, toi, ça va ! Toi, non plus, question vannes idiotes, tu ne t'es pas arrangé !

Jérémie Ben alors, Ulrich ? Qu'est-ce que t'as à être aussi rechignon ? Est-ce que c'est à cause de... tes 159.99 points que t'as eu pour le brevet ?

Ulrich, d'une voix caverneuse Oh, c'est pas ma faute. Pourtant, je comprends pas. Après que l'on ait éteint le super-calculateur, j'ai tout fait après pour éviter de couler : j'ai bossé comme un malade et, pourtant... je n'ai pas été reconnu pour mon travail.

Odd, en passant son bras sur les épaules d'Ulrich Ah, ça, bienvenue au club ! Moi non plus, on ne me reconnaît pas pour mes talents et, pourtant, c'est dire que je suis quand même doué. C'est surtout les filles qui devraient les reconnaître, mes talents !

Ulrich, en se dégageant du bras En toutcas, j'ai passé un été... cauchemardesque. Entre mon père qui m'adresse plus la parole, ma mère qui se fait discrète et la bonne qui me faisait des leçons de rattrapages à en plus finir...

Aelita Et toi, Odd, t'as eu combien au brevet ?

Odd Moi !? Oh, j'ai presque battu un record ; dommage qu'ils ne m'ont pas envoyé un diplôme, ou même une petite prime, pour les résultats que j'ai eu !

Jérémie En tout cas, heureusement que notre vie de lyoko-guerrier s'est achevée parce que, sinon, chais pas ce que l'on aurait fait. Entre Yumi en 1ère, moi et Aelita en 2nde et vous deux, qui refaites votre 3ème.

Ulrich Ouais, il semble que la belle époque est finie.

Aelita Oui, mais...

Une voix féminine Salut, les copains !

La bande d'amis se retournent et voient Sissi se précipiter vers eux, le sourire aux lèvres et les bras grands ouverts. Une fois à leur table, elle les serre tous contre elle les uns après les autres. Odd en est dégoûté.

Sissi Alors, les copains, vous avez passé de supers vacances ?

Ulrich, en se tournant vers elle, furieux Ecoute, Sissi. C'est pas parce que on a accepté que tu sois notre amie qu'il faut en profiter, tout de même ! Essaye de te contrôler !

Sissi Oui je sais. Seulement...
En baissant un peu la voix
Vous êtes les seuls vrais amis que j'ai maintenant, donc...

Aelita Mais, Hervé et Nicolas... qu'est-ce que tu en fais ?

Sissi Oh, ces deux bouffons ! Ils ne comptent plus pour moi car ils sont vraiment idiots, alors que vous... vous êtes...

Ulrich Ecoute, Sissi. On n'acceptera que tu viennes squatter avec nous qu'à une seule condition : que tu nous lâches quand même les baskets de temps en temps. OK ?

Sissi J'ai compris, mon bien-aimé Ulrich ! Allez, à tout à l'heure...

Elle s'éloigne de la table et quitte le réfectoire. Mais, auparavant, elle tombe sur Yumi, à qui elle s'empresse de la serrer contre elle comme les autres. Une fois partie, Yumi rejoint ses amis, abasourdie.

Yumi Eh bien... c'est pas pour ainsi dire, mais je préférais l'ancienne Sissi ?

Aelita Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Yumi Mais, regardez-la, donc! Elle est devenue tellement... si...
Puis, en soupirant :
Je préfère ne pas en parler.

La cloche sonne. Tous les élèves se lèvent, ramènent leurs plateaux et quittent le réfectoire. la bande des cinq se joint à la foule mais, avant de quitter le réfectoire, Ulrich entraîne Yumi dans un coin où ils sont sûrs de ne pas être entendus.

Ulrich Alors, t'as passé de bonnes vacances, toi ?

Yumi Ouais, ça allait. A part que... j'ai croisé William pendant une ou deux semaines, sinon ça va ; c'était cool.

Ulrich grogne discrètement.

Yumi Et toi, alors ? Ca ne te manque pas trop, Lyoko ?

Ulrich, en haussant les épaules Bof, non... en fait, on est toujours copains, et puis c'est tout ? N'est-ce pas ?

Yumi le regarde, assez gênée. Ulrich essaye de deviner sa réponse.

Yumi Oh, Ulrich, je... Je suis désolée, je

Ulrich, abattu OK, ça va, j'ai compris...

Yumi Non, c'est pas ça, mais... j'ai cours là, maintenant. On en reparlera plus tard, d'accord ?

Elle l'embrasse sur le front, avant de partir. Ulrich reste paralysé, le visage rougi



Retour à la base, dans un laboratoire où Franken est en pleine conversation avec deux agents en noirs, des agents secrets

Dr Franken Alors, c'est bien clair ? Avez-vous des questions ?

Agent A Ouais. Êtes-vous bien sûr que l'on ne va pas rentrer bredouille, cette fois-ci ?

Dr Franken Sûr de sûr. D'après des renseignements hautement sûrs et contrôlés, il semblerait que la fille d'Anthéa serait scolarisée au collège Kadic, en France. Elle répond sous le nom d'Aelita, et elle lui ressemble trait pour trait.

Agent B Donc, si je comprends bien, on débarque, on met tout sens dessus-dessous pour mettre la main sur cette gamine, et on rapplique dare-dare ici, c'est ça ?

Dr Franken Normalement, vous êtes payés pour exécuter les ordres, et non réfléchir ; mais, c'est ça, vous avez bien compris. Alors, allez-y, et bonne chance !

Les deux agents le saluent et se rendent à une piste de décollage secrète, se trouvant sous la base. Là, un jet les attend. Ils y grimpent, une grande porte s'ouvre et le jet décolle, quittant cette base maudite pour ce collège Kadic.

La scène se passe dans une salle de classe, où le prof de maths est en train de faire cours à sa classe de 2nde. Assis l'un à côté de l'autre vers l'arrière de la classe, Jérémie et Aelita se rapprochent pour mieux entendre leurs chuchotements.

Jérémie Alors, Aelita, qu'est-ce qui se passe ? T'as l'air pâle...

Aelita C'est drôle : lorsqu'on se combattait sur Lyoko, je rêvais souvent de mon père et de sa mort, ce qui a fini par s'arriver. Et là, maintenant...

Jérémie Quoi, Aelita ?

Aelita Ces derniers temps, je rêve de ma mère.

Jérémie, surpris De ta mère !? Mais, c'est insensée ! Elle est... morte, non ?

Aelita Au départ, j'en doutais mais, maintenant, je suis sûre qu'elle est toujours vivante. Je l'ai vue : elle est emprisonnée quelque part, dans une sorte de base secrète, et elle souffre...

Jérémie Tu es sûre que ce n'était pas qu'un simple cauchemar, cette fois-ci ? Vu que tu n'es plus influencée par XANA et que...

Aelita Non, Jérémie, c'était réel et...

Elle se rapproche et, d'un chuchotement à peine perceptible :

Aelita Je crois qu'il faudrait qu'on rallume le super-calculateur.

Jérémied'une voix claironnante Quoi !? Mais, c'est dingue...

Toute la classe se tourne vers lui.

Le prof C'est aussi dingue que ça, Belpois. Pourtant, avec une sprit aussi brillant que vous, les polynômes du second degré devraient être un jeu d'enfant !

Les élèves rient aux éclats. Jérémie et Aelita s'en retrouvent, gênés.

Le collège Kadic, vers le soir. Dans son bureau, le proviseur Mr Delmas est en train de remplir des papiers quand, soudain, sa porte s'ouvre en trombe et que les deux agents pénètrent dans la pièce, armes dehors.

Mr Delmas, abasourdi Qu'est-ce que... c'est que ce cirque ? Qui êtes-vous, messieurs ? Pouvez-vous m'expliquer ce que vous...

Agent A, en le plaquant contre son siège et sur un ton menaçant Tiens-toi tranquille comme un gentil garçon, et il n'y aura rien de mal !

Agent B, rejoignant son collègue Dis-nous simplement où est Aelita Schaeffer ?

Mr Delmas Ael... Aelita Schaeffer !? Je ne vois pas de qui vous parlez !

Agent A, en forçant son arme sur la jugulaire du proviseur Ne te moque pas de nous, mon vieux ! Où est Aelita ?

Mr Delmas Je suis désolé, mais il n'y a aucune Aelita Schaeffer qui est scolarisée dans mon établissement. Et, je ne connais aucune...

Agent A, qui s'énerve Bon, je commence à perdre patience. Alors, pour la dernière fois... où est Aelita !?

Mr Delmas Eh bien, nous avons bien une Aelita qui est scolarisée ici, mais elle se prénomme Stones et...

Agent B Où est-elle !?

Mr Delmas Dans sa chambre d'internat, dans le bâtiment qui est près d'ici.

Les deux agents se regardent, hochent la tête et l'agent A retire son pistolet du cou du proviseur qui soupire de soulagement.

Agent A Ah, ben, vous voyez quand vous voulez !

Agent B On ne vous dérangera pas plus longtemps.


La scène se passe dans la chambre d’Aelita, où cette dernière est à nouveau en train de rêver. Cette fois-ci, on voit ses yeux fermés bouger dans tous les sens, sa bouche laissant échapper des paroles incompréhensibles et des sanglots qui commencent à apparaître.
Dans son rêve envahi par les ténèbres, elle voit sa… mère, très nettement comme si on aurait braqué un puissant projecteur sur elle. Couchée sur son lit de prison, cette dernière aussi commence à faire la même chose que sa fille.

Aelita, en murmurant Maman… Maman…

Anthéa, sur le même timbre de voix Aelita… oh, ma chérie…

Aelita Maman, maman… tu me manques tellement ! Où es-tu ?

Anthéa Toi aussi, ma chérie… toi aussi…

Aelita, en commençant à sangloter Où es-tu ? Dis-le moi, maman… où es-tu !?

Anthéa Oh, mon trésor… je suis… je suis…

Mais, soudain, la porte de la chambre d’Aelita s’ouvre à la volée, ce qui la fait réveiller en sursaut. Hébétée, elle regarde l’encadrement et découvre… les deux agents, exhibant difficilement des sortes de gros bazookas pointés sur toute la chambre.
Aelita retrouve ses esprits et la peur commence à l’envahir, si bien qu’elle en est presque pétrifiée.

Aelita, terrifiée Qui… qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?

Agent A Aelita Schaeffer, je présume ?

Aelita, abasourdie Comment… comment savez-vous mon… vrai nom ?
Puis, sur un ton plus furieux, alors que les hommes en noir se rapprochent dangereusement d’elle :
Mais enfin, qui êtes-vous, à la fin ?

Agent B, l’air satisfait Enfin, après toutes ces années, on a enfin fini par te retrouver.

Soudain, comme si elle avait compris une quelconque vérité, Aelita se met à hurler, à hurler aussi fort qu’elle le peut pour que quelqu’un puisse venir à son secours. Hélas, tel un fauve sur sa proie, l’agent A bondit sur elle et l’assomme d’un coup de matraque près de la jugulaire.
Pendant ce temps, son co-équipier s’est retourné pour surveiller les couloirs, afin de s’assurer que personne n’est entendu le tintamarre de la jeune fille.

Agent B, à son camarade C’est drôle, tu ne trouves pas ? On vient de récupérer la fille, mais sans son papounet, alors que c’est bien lui la cible numéro 1 du Boss !

Agent A, en mettant Aelita évanouie sur ses épaules En effet, c’est étrange. Mais, t’en fais pas, on l’aura déjà ; personne ne peut échapper au Boss. Et puis… on a enfin sa fille : ça va peut-être lui faire pression, qu’en penses-tu ?

Agent B Ah oui, c’est pas bête ça !

Les deux agents sont enfin dans le couloir, toujours aussi désert.

Agent A Allez, filons d’ici avant l’alerte générale !

Ils s’exécutent de la façon la plus discrète possible.

Cool

Petit tour dans la chambre de Jérémie, où ce dernier se réveille en sursaut ; il est persuadé d’avoir entendu des hurlements. Intrigué, il se lève, met ses lunettes et se retrouve dans le couloir. Il tourne la tête à droite, à gauche mais, bien entendu, le couloir est aussi mort qu’un tombeau.

Jérémie, ébahi Bizarre ! Je suis pourtant certain d’avoir entendu les hurlements de…
Puis, comme s’il venait de se rendre compte de quelque chose…
Oh non… Aelita !!!

Malgré la fatigue, il se précipite dans les couloirs aussi vite que possible et, bientôt, il apparaît dans le couloir des chambres pour les filles. Sans perdre son temps, il se rend devant la chambre d’Aelita et constate avec effroi que la porte est grande ouverte et que la belle fille aux cheveux roses a été enlevée de son lit, apparemment d’une façon violente.

Jérémie, épouvanté Oh non, c’est pas vrai… Mais, qui… comment… !?

Mais, le petit blondinet ne perd pas son temps à se poser de questions et retourne précipitamment dans le couloir des garçons et se rend à la chambre d’Odd et d’Ulrich. La porte de la chambre est ouverte si violemment que la lumière du couloir entre soudainement dans la chambre et éblouit les deux adolescents, qui cachent leur tête dans leurs oreillers.

Odd, qui commence à se réveiller Hein !? Qu’est-ce que…

Jérémie, en rétorquant Alerte maximale, les gars !

Ulrich, qui se réveille à son tour Qu’est-ce qui se passe, Jérémie ?
Puis, sur un ton un peu plus furieux :
Bon sang, t’as vu l’heure qu’il est !?

Odd Pourquoi t’es aussi épouvanté, Jérémie ? Y a quelqu’un qui est venu au collège pour voler le stock des couscous-boulettes qui était prévu pour ce midi !?

Jérémie Non, pire que ça ! Aelita a été enlevée !!!

Cela a pour effet de mieux réveiller Odd et Ulrich

Ulrich, ébahi Quoi !? Qu’est-ce que tu racontes ?

Odd Allons, Jérémie, c’est impossible. XANA est hors-circuit, et on a débranché le Super-Calculateur. Comment veux-tu qu’Aelita puisse à nouveau disparaître ?
Puis, sur un ton plus taquin :
T’es sûr que t’as pas fait un cauchemar, cette fois-ci !?

Jérémie Non, les gars, je suis sérieux ! J’ai entendu des hurlements, puis je suis allé dans la chambre d’Aelita et, quand je suis arrivé, il n’y avait plus personne ! Sa chambre était déserte et son lit était même complètement défait, comme si on l’avait tirée avec force.

Ulrich, en se levant Bon. C’est bon, Jérémie, calme-toi. On arrive pour tirer tout ça au clair, mais gare à toi si ce n’était qu’un cauchemar…

Jérémie Allez, dépêchez-vous ! Si ça se trouve, peut-être que les ravisseurs sont déjà loin.

Odd et Ulrich se lèvent difficilement et s’empressent de suivre Jérémie.
Les trois ados, au bout de quelques minutes, sortent du bâtiment de l’internat et s’arrêtent pour reprendre leur souffle, en-dessous des arcades. Ils en profitent pour regarder dans toutes les directions pour repérer les mystérieux agresseurs d’Aelita.

Ulrich, à Jérémie Alors…

Jérémie, en montrant la direction du réfectoire Là, regardez !

Les deux autres suivent la direction de son doigt et, en effet, les deux agents sont près du réfectoire, à deux doigts de le contourner et de disparaître de leurs champs de vision. Et, sur l’épaule de l’agent A, il découvre avec stupeur… le corps inanimé d’Aelita

Odd, à leur adresse Eh, Will Smith et son copain ! Revenez donc ici avec notre copine, si vous êtes vraiment des hommes.

Les deux agents s’arrêtent et se tournent vers le petit groupe d’ados. Derrière leurs grosses lunettes noires, on devine un regard assassin braqué sur Jérémie et ses amis. Ces derniers font de même.
Durant quelques instants, les deux groupes restent inactifs, mis à part se regarder, puis l’agent B fait un signe à son co-équipier qui repart en vitesse.

Odd, à l’agent A Eh, vous !

Mais, en une fraction de seconde, l’agent B reprend son arme, la charge, la braque sur Odd et tire. Mais, au lieu de la petite fusée attendue, il en sort… une pluie d’éclairs violets qui frappe Odd de plein fouet et l’envoie, K.O, contre le mur du bâtiment de l’internat.

Ulrich et Jérémie, horrifiés Odd !!!

L’agent B, d’un sourire satisfait et cruel, rengaine son arme et s’empresse de rejoindre son co-équipier.
Pendant ce temps, Ulrich et Jérémie se précipitent et s’agenouillent devant Odd. Ce dernier est sonné, mais il ne semble avoir rien de cassé.

Jérémie Eh, Odd ! Ca va, vieux ?

Odd, en tentant de retrouver sa bonne humeur pour rassurer ses amis T’en fais pas, j’ai connu pire… que ce soit sur Terre ou sur Lyoko.

Ulrich, à Jérémie Ca, alors ! Mais, qui sont ces types ? Et, pourquoi ont-ils enlevé Aelita ?

Jérémie, en hochant la tête Ca, j’en sais rien mais, si on ne se dépêche pas, on va bientôt perdre leur trace, et Aelita avec.

Odd, à ses deux amis Alors, allez-y, vous-deux. Allez sauver Aelita, et laissez-moi me rétablir.

Ulrich, surpris Quoi !? Non, c’est hors de question ! Je ne t’abandonnerai pas !

Jérémie, sur un ton presque plaintif Mais enfin, Ulrich…

Une voix masculine Eh, qu’est-ce qui se passe, ici ?

Les trois amis se retournent et voient William, également en pyjama, se diriger ver eux.

Jérémie Ah, salut William. Voilà le topo : Aelita s’est fait enlevée par des hommes en noirs, et ces derniers ont mis Odd K.O !

Odd, marmonnant Oh, ça va ; je suis pas encore mort !

William, médusé Aelita, enlevée !? Mais, pourtant… XANA est…

Ulrich, Oui, on sait. Seulement, ça m’étonnerait que ces hommes aient un point commun avec XANA.

Jérémie En tout cas, il faut se dépêcher de les retrouver. Allez, vite !

Odd parvient à se remettre et les quatre ados se lancent sur les traces des hommes en noirs.
Ces derniers, justement, arrivent au portail du collège, où une grosse voiture de sport noire les attend. Ils se dépêchent de mettre Aelita dans le coffre et de démarrer la voiture.
Lorsque les quatre amis arrivent enfin au portail, il est déjà trop tard : la voiture a déjà démarré en trombe.

Jérémie, en s’exclamant Non, c’est pas vrai ! C’est pas possible !

Ulrich, presque blanc comme un linge Cette fois-ci, c’est fichu. Il n’y a plus rien à faire.

Odd tourne la tête vers un coin de la rue, et… ô miracle ; un groupe de jeunes est présent près d’un bâtiment avec, à côté d’eux, des scooters et des skate-boards. Sur certains scooters, il y a même encore la clé sur le contact.

Odd, avec un sourire malin Peut-être pas, Ulrich.

Ulrich le regarde, intrigué, et Odd lui montre le groupe de jeunes, ainsi qu’à William. Soudain, ces deux derniers comprennent l’idée et le sourire se dessine à nouveau sur leurs lèvres.

Jérémie, en les dévisageant tous les trois sans comprendre Quoi !? Qu’est-ce que vous avez comme idée, les gars ?

Odd T’en fais pas, Jérémie. Si tout va bien, on les rattrapera et on ramènera Aelita. Mais, je crois qu’il faudrait mieux que tu restes ici.

Jérémie, hébété Hein !? Mais, pourquoi ?

Odd, avec un petit sourire gênant Oh, ben… c’est pas la question que t’es blondinet et que tu portes des lunettes, t’en fais pas ! C’est juste que…

William, avec le même sourire Il pense que ça va faire mal, et que ça serait plus prudent que tu restes ici. Comme ça, s’il nous arrive quelque chose, tu pourras prévenir les secours.

Jérémie, Ah… bon, ben, allez-y alors, et soyez prudent.

Ulrich T’en fais pas.

Ce dernier, en compagnie d’Odd et de William, laisse Jérémie au portail et se précipite discrètement jusqu’aux engins du groupe d’ados qui doivent avoir, à peu près, leur âge.
Une fois près des engins, Odd s’assure qu’ils ont bien le dos tourné, puis il s’empare d’un skate-board et rejoint Ulrich sur un scooter. William, quant à lui, enfourche un second.

Odd, à Ulrich Rassure-moi ; tu sais conduire ces bidules, n’est-ce pas ?

Ulrich, un peu gêné Ben, pour te dire la vérité…
Puis, en réfléchissant bien…
Bah, à mon avis, ça ne doit pas être aussi difficile que de conduire mon overbike.

Odd, pas très rassuré Bah, oui, si tu le dis…
Puis, à William…
Et toi, William ?

William T’inquiète, Odd. Cet été, je viens d’avoir mon permis A, donc te fais pas de souci pour moi.

Ulrich, en lui lançant un regard assassin D’ailleurs, à ce propos… j’espère que tu t’es bien amusé, cet été.

William, en le regardant de travers Hein !? Qu’est-ce que tu racontes ?

Ulrich, sentant la colère monter en lui Tu sais très bien de quoi je parle. A ce qui paraît, tu t’es amusé comme un petit fou avec Yumi.

William, abêti Quoi !? Mais, je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Odd, en murmurant à l’oreille d’Ulrich Hé ho, vieux ! C’est pas le moment de régler vos histoires de cœurs. On a un truc plus important à…

Ulrich, en répliquant Si, il sait très bien de quoi je parle. Il ose tourner à nouveau autour de Yumi, alors que… que…
Il est si enragé qu’il n’arrive pas à trouver ses mots.

William, sur le même ton Que quoi !? Vas-y, Ulrich, crache le morceau ! Dévoile-nous ta si belle excuse !

Ulrich, en tempêtant Espèce de…

Malheureusement, leurs cris finissent par attirer l’attention du groupe des jeunes. En voyant leurs engins dans les mains de parfaits inconnus, les propriétaires des deux scooters et du skate-board se dirigent d’un pas furieux vers les trois amis, en leur criant : « Hé, vous ! »

Odd, à l’attention des deux rivaux C’est pas pour vous embêter, les gars ; mais, si vous ne mettez pas les moteurs en route et en vitesse, ce ne seront pas les hommes en noirs qui feront notre fête !

Ulrich et William aperçoivent les jeunes en train de se précipiter vers eux. Rapidement, ils démarrent les scooters et, malgré les appels et les cris enragés des propriétaires des engins, ils démarrent les motos en trombe et disparaissent bientôt dans la nuit et dans un affreux boucan.

La voiture noire des deux agents est enfin sortie de la ville et roule, à présent, sur une départementale forestière. Les deux hommes en noirs paraissent satisfaits de leurs boulots et croient déjà en la victoire, même si l’agent A (qui ne conduit pas) vérifie régulièrement les rétroviseurs pour s’assurer que personne ne les suive, en particulier les amis de la jeune fille aux cheveux roses.

L’agent B Je suis sûr qu’avec elle, on fera mieux pression sur l’autre. Qu’est-ce que t’en dis ?

L’agent A Peut-être bien ; mais, avant de la donner, il vaut mieux la laisser au patron jusqu’à ce que le plan soit mis en exécution.

Pendant ce temps, à quelques mètres de la voiture noire, les deux scooters arrivent sur la départementale forestière et aperçoivent enfin la bagnole des deux agents.

Odd, qui essaye de libérer une de ses mains de la taille d’Ulrich pour la montrer Ca y est ; ils sont là !

Ulrich, C’est bon, Odd, on les a vus.

William, à ses deux amis Bon. Surtout, il faut être prudent. A mon avis, ils ont dû mettre Aelita dans le coffre. Donc, on se rapproche, on ouvre le coffre, on la dégage et on dégage vite d’ici ; le tout dans la plus grande discrétion. Si ce que vous avez dit est vrai, nous pouvons risquer gros car eux, ils ont des armes, et pas nous.

Odd, T’inquiète, William ! On sera hyper discret !

William, Alors, allons-y, et que la lyoko-force soit avec nous !

Ulrich, marmonnant, la lyoko-force… nan ! Mais, quel cas désespéré, franchement !

Quoi qu’il en soit, Ulrich et William accélèrent de plus en plus et se rapproche dangereusement de la voiture noire.
Malheureusement, l’agent A les a vus dans son rétro et, rapidement, il dégaine son arme électrique.

L’agent A Alerte ! Les mômes sont de retour !

L’agent B Qu’est-ce qu’on fait ?

L’agent A Toi, occupe-toi de la route et essaye de les semer. Moi, je vais essayer de les dissuader une bonne fois pour toutes !

L’agent B acquiesce et appuie de plus en plus fort sur le champignon. Tandis que son co-équipier baisse la vitre automatique, charge son arme et sort à moitié son corps de la voiture par la vitre, pour pouvoir tirer.
Ulrich, qui l’a vu à l’œuvre, s’empresse de hurler…

Ulrich, Attention, William. Ils vont nous tirer dessus ! Fais gaffe !

William lui répond d’un signe de tête, et Ulrich se tourne vers Odd

Ulrich Quant à toi, accroche-toi bien ! Ca risque de secouer.

Odd, en hochant la tête No problemo !

L’agent A commence à ouvrir le feu. Une nouvelle fois, une pluie d’éclairs vole dangereusement vers les deux amis, et Ulrich s’empresse de tourner la moto comme il peut pour éviter les tirs. Mais, l’agent A ne désespère pas ; il se retourne complètement et tire sur les ados, en visant le pare-brise arrière. Celui-ci vole en éclats, et Ulrich est à deux doigts de perdre le contrôle du scooter. Heureusement, il redresse l’engin au dernier moment.
A ce moment-là, William tente une attaque par la gauche, mais l’agent B le voit sur son rétro latéral et fait signe à son co-équipier, qui s’empresse de tirer sur l’adolescent. Ce dernier évite les éclairs, mais à deux doigts également de se casser la figure sur la route.
Ulrich accélère et tente d’atteindre la portière droite de la voiture, mais l’agent A, toujours aussi vigilant, s’en rend compte et retourne son arme contre lui. Une nouvelle fois, le beau gosse doit battre en retraite.

Odd, à Ulrich C’est pas pour t’embêter, mais on n’arrivera jamais comme ça !

Ulrich, sur un ton agacé C’est bon, Odd ! Laisse-moi réfléchir !

Soudain, il aperçoit un petit chemin de terre à quelques 200 m de l’endroit où il se trouve. Une idée se forme alors dans son esprit. Il se rapproche de William, malgré les tirs d’éclairs, et lui hurle

Ulrich Eh, beau ténébreux ! J’ai peut-être une idée pour les coincer ! Je vais prendre un p’tit raccourci, le temps de trouver deux ou trois trucs, et j’te rejoins aussi vite que possible ! Quant à toi, essaye encore d’atteindre le coffre !

William, en acquiesçant O.K ! Tarde pas trop !

Ulrich rejoint le bord droit de la route et, au bon moment, il braque violemment la moto sur la droite et s’engage sur le chemin de terre. Il en profite pour accélérer et sent les bras d’Odd se resserrer de plus en plus autour de sa taille.

Odd Eh, j’espère que tu sais ce que tu fais !

Ulrich Pour être franc… moi aussi !

Il entend Odd déglutir avec difficulté.
Après avoir parcouru quelques mètres, les deux ados aperçoivent droit devant eux, debout sur l’accotement, une grande barre de fer posée contre un arbre. Un sourire satisfait se dessine sur le visage d’Ulrich ; il ralentit un peu le cyclomoteur, se penche un peu et s’empare de la barre de fer. Malheureusement, au moment où il s’empare de la barre, il se sent partir dans le décor ; heureusement, Odd est là pour le retenir.
Ulrich reprend les commandes, accélère de nouveau et, par l’intermédiaire d’autres chemins de terre, il roule pleines roues pour revenir sur la départementale.

Odd, intrigué Euh... tu comptes faire quoi avec ta barre de fer ? Faire une bonne brochette d’agents supers méchants !?

Ulrich Tu verras. En attendant, tais-toi et laisse-moi me concentrer !

Pendant ce temps, sur la départementale, William tente une nouvelle offensive : il passe du côté droit de la voiture noire, en évitant les éclairs, et s’en rapproche dangereusement. Il est à deux doigts de pouvoir toucher la carrosserie, quand…
L’agent A lui tire dessus, mais William ralentit un peu pour être un peu hors de portée des tirs. En réalité, cette approche était une sorte de diversion car, rapidement, le beau ténébreux braque sa moto sur la gauche pour espérer toucher, cette fois-ci, le coffre. L’agent A s’en aperçoit, bien sûr, et s’apprête à lui tirer dessus une nouvelle fois mais, manque de chance, son arme est déchargée.
Profitant de cette chance inouïe, William se dépêche de se rapprocher de plus en plus du coffre. L’agent B a beau accélérer comme il le peut, cela n’empêche pas William de se rapprocher plus près, plus près… Il a enfin la main sur la poignée quand…
L’agent A a enfin rechargé son arme avec des espèces de grosses piles et tire sur William. Mais, cette fois-ci… la cible est atteinte, et William, d’un hurlement à glacer le sang, lâche la poignée et s’écroule sur la chaussée.
Heureusement, bien que spectaculaire, l’accident est presque superficiel car William est tombé du scooter comme il le faut ; au lieu de rester sur le scooter et, par conséquent, de se fracasser la tête contre le bitume, il a pris le soin de se laisser tomber et c’est dans un roulé-boulé sur le goudron qu’il ralentit sa course. Le scooter, quant à lui, fait plusieurs tonneaux dans les airs, avant de s’écraser contre un arbre. Mais, William, lui, roule jusqu’à l’accotement et termine son roulé-boulé dans les herbes folles, en perdant connaissance.
A ce moment-là, le scooter d’Ulrich refait son apparition sur la départementale, et les deux ados voient, horrifié, leur ami inanimé sur le bord de la route.

Odd, horrifié Oh, c’est pas vrai ! Mais, c’est un vrai cauchemar !

Ulrich T’inquiète. Il ne semble pas saigner du crâne, il a dû juste perdre connaissance.

Odd Mais, qu’est-ce qu’on attend pour lui porter secours ?

Ulrich, sur un ton sec Pas le temps ! On s’occupe d’abord d’Aelita, on lui portera secours après !

Odd C’est fou que tu le détestes à ce point-là, toi alors !

Ulrich C’est pas la question que je le déteste ou pas ! C’est que… pour l’instant, c’est Aelita qui a plus besoin de secours que lui. On reviendra le chercher, promis.

Odd, abandonnant le débat Bon. De toute façon, c’est toi qui est aux commandes !

Ulrich, sur un ton narguant Comme tu le dis !

Un peu plus tard, le scooter d’Ulrich se retrouve derrière la voiture noire. Bien entendu, l’agent A les repère et se retourne à nouveau sur son siège, en grognant, pour leur tirer dessus. Heureusement, Ulrich esquive avec performance les éclairs et se rapproche du coffre. A ce moment là, sans perdre de temps, il tend sa barre de fer droit devant lui, comme il peut, et parvient enfin à jouer avec la poignée. Au moment où l’agent A allait porter un coup fatal aux deux ados, le coffre s’ouvre brutalement, cachant la vue arrière aux deux hommes en noirs et exhibant Aelita tout au fond et toujours inconsciente.
Mais, l’agent A ne désespère pas et s’apprête à tirer. Ulrich, comme frappé par une prémonition, se retourne vers Odd

Ulrich, sur un ton claironnant et autoritaire Allez, Odd ! Maintenant !

Ce dernier approuve d’un signe de tête et prépare le skate-board, qui était coincé entre lui et Ulrich pendant son temps. Puis, le blondinet… saute du scooter mais, heureusement, ses deux pieds retombent sur le skate-board, qui roule à son tour à vive allure sur le bitume. Bien entendu, Odd s’accroche fermement à la carrosserie du scooter, en maintenant bien le skate sous ses pieds, et Ulrich en profite pour donner un dernier coup d’accélérateur. L’avant du scooter heurte en douceur l’arrière de la voiture noire, et Odd passe rapidement ses mains aux bords du coffre.
Juste à temps car une pluie d’éclairs déchire la plaque du coffre et frappe Ulrich en pleine poitrine, envoyant l’adolescent valser un peu plus loin. Heureusement, ce dernier est aussi bien tombé que William, mais cela ne l’empêche pas de rester inanimé sur la route.

Odd, frappé d’une horreur absolue Ulrich !!!

Mais, se rendant bien compte que l’heure n’est pas encore venue de porter secours ou de larmoyer sur le sort de ses deux amis, Odd se dépêche de monter dans le coffre et d’aller chercher Aelita, au fond. Près d’Aelita, se trouve une bouteille de gaz… que Odd contemple, pétrifié par l’horreur.

Odd, d’une voix presque étouffée Oh, punaise ! Non, il ne va pas oser faire ça !

Malheureusement, il a tort de penser ainsi car l’agent A, constatant qu’un des deux ados est parvenu à grimper dans le coffre, tourne l’arme justement vers cette partie de la voiture. Juste avant de tirer, il se tourne vers son co-équipier et constate que ce dernier commence à larmoyer, mais qu’il semble approuver le projet de son camarade.

L’agent A Tant pis, camarade ! On applique la solution finale.

L’agent B O.K !
Puis, sur un ton plus plaintif…
Adieu, camarade !

L’agent A, essayant de cacher sa tristesse Adieu, également !

Odd se dépêche de prendre Aelita dans ses bras et rejoint le bord du coffre ouvert, prêt à sauter.
L’agent A braque son arme sur le coffre et prend soin de bien fermer les yeux, avant de tirer.
Odd calcule rapidement son coup et, enfin…
Il saute.
L’agent A tire.
C’est dans une formidable explosion que les deux agents ont mis fin à leurs contrats avec leurs mystérieuse agence et avec… la vie.
Odd continue son roulé-boulé, en prenant soin de bien s’éloigner de la voiture en flamme et de protéger le crâne d’Aelita qui est presque ballotté dans tous les sens. Enfin, ce n’est qu’à quelques mètres après que l’ado finit sa course.
Il repose délicatement la tête de la jeune fille par terre et contemple, d’un air qu’on a pas l’habitude de voir surtout sur lui, la voiture enflammée s’arrêter en pleine route. Il n’y a presque plus rien, tout est parti en fumée… les agents avec.
Sous lui, il sent quelques mouvements. Il baisse la tête et regarde, heureux, Aelita reprendre doucement connaissance.

Aelita, hébétée Ah… ma tête ! Mais… qu’est-ce qui s’est passé ?

Odd, le sourire aux lèvres C’est bon, princesse. C’est fini, maintenant.

Il entend des sirènes et contemple, sans réagir, une voiture de la gendarmerie se diriger vers et s’arrêter devant lui. De cette voiture, sortent… Ulrich et William, un peu hébétés, un peu ensanglantés, mais toujours en vie malgré ses craintes. Ces deux derniers se précipitent vers Odd et Aelita et les serrent dans leurs bras, soulagés.

Ulrich, qui serre Odd dans ses bras Oh, Odd ! On a eu si peur ! Quand on a vu au loin cette voiture exploser, on a cru que…

Odd, essayant de se dégager de l’étreinte de son ami C’est bon, Ulrich ! Je vais bien, t’en fais pas, et Aelita aussi.

William, qui tapote les épaules d’Odd, béat Tu t’es vraiment comporté comme un héros, Odd. On est vraiment fier de toi.

Odd, en essayant de faire preuve de modestie Oh, ce n’est rien. Je sais que je suis si… enfin, je veux dire, si vous n’étiez pas là, je n’aurais pas pu la tirer de là. Et, en fait…
En tournant le regard vers les deux gendarmes qui se dirigent vers eux
Qu’est-ce qu’ils font ici, eux ?

Ulrich Oh, c’est Jérémie qui les a appelés. C’est à croire qu’il nous faisait vraiment pas confiance.

Odd, à Ulrich Au fond, je le comprends. Parce que, quand je t’ai vu expulser de la moto et tomber sur la route, comme si t’étais mort, j’ai cru que…

Ulrich C’est bon, Odd ! Comme tu l’as dit, c’est fini maintenant.

Les deux gendarmes sont maintenant près des adolescents.

Gendarme A, à Odd Ca va, toi ? Rien de cassé ?

Odd, avec un grand sourire comme pour le rassurer Non, contrairement à mes deux amis, j’ai pas tellement souffert avec ces deux malades… malgré qu’ils ont vraiment failli me tuer, moi et mon amie !

Gendarme B D’ailleurs, où sont-ils, ces deux agents qui vous ont agressés ?

Odd, en montrant la voiture toujours enflammée Là-bas. Mais, je crois que ce n’est pas la peine de vous fatiguer pour les rechercher parce que, avec le super feu d’artifice qu’il y a eu, je suis sûr qu’il n’y a plus rien d’eux ! Et, je suis sûr aussi qu’ils n’ont pas tenté de s’échapper de la voiture, avant qu’elle n’explose.

Gendarme A, en posant le regard sur la voiture, puis sur le groupe d’ados Bon, dans ce cas… si vous êtes sûrs de ne rien avoir, je vais vous ramener tous les quatre au collège.

Odd Tant que c’est pas le poste ou la prison, on veut bien !

Le gendarme A rigole à la vanne d’Odd et leur fait signe d’embarquer dans la voiture de patrouille. Odd se lève, aide Aelita à se relever avec l’aide d’Ulrich et les quatre ados embarquent innocemment dans l’engin de la loi.
Le gendarme B est le seul à rester sur la route, pour attendre apparemment ses camarades du poste qui vont arriver sur les lieux et boucler tout le périmètre afin de procéder à l’enquête.

La scène se passe quelques semaines plus tard dans l’usine. En effet, à leur arrivée au collège, l’infirmière de l’école a bien insisté pour qu’Aelita, Odd, Ulrich et William soient hospitalisés d’urgence à l’hôpital de la ville. C’est donc ainsi que, sans aucune envie mais sans aucune résistance, les quatre amis ont été transférés pour un petit séjour au frais, le temps de bien se remettre de leurs blessures. Jérémie et Yumi, qui a été bien sûr prévenue de la situation le lendemain de l’événement, leur rendaient visite tous les jours, après les cours. Fort heureusement, les quatre « victimes » se sont remises très vite de leurs blessures et ont vite regagné le collège.
Maintenant, revenons à l’usine, où nos six héros sont à la salle du super-ordinateur, avec Jérémie assis sur le fauteuil après tant de temps déjà passé.

Jérémie, d’une voix claironnante Bon. Si je vous ai réunis ici, c’est pour prendre une décision très importante qui pourrait changer, à nouveau, le cours de notre vie. En effet, compte tenu de ce qui s’est passé il y a quelques semaines et à la demande d’Aelita, je voudrais savoir qui seraient pour le rallumage du Super-Calculateur.

Yumi, abasourdie Quoi !? Comment ça ? Pourquoi…
En se tournant vers Aelita…
Aelita, qu’est-ce qui te prend ? Pourquoi veux-tu rallumer cette machine infernale ?

Aelita, en baissant la tête et en fermant les yeux, comme pour faire des aveux Pour plusieurs raisons, Yumi. D’abord, je n’ai peut-être pas eu le loisir de vous en parler, à vous tous, mais ces derniers temps, je rêve de ma mère… ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant, sauf dans les rêves relatant mon passé. Dans ses rêves, je la vois avec beaucoup de précision, comme dans le rêve prémonitoire que j’ai fait le jour où on a vaincu XANA. Je la vois souffrir, battue, affaiblie, prisonnière quelque part dans un monde presque inexistant…

William, incrédule Pourtant, je croyais que ta mère était morte, non ?

Aelita Je le croyais, aussi. Or, dans ses rêves, elle n’est ni au paradis, ni aux enfers. Je suis maintenant persuadée qu’elle est toujours vivante, et le fait de rallumer le Super-Calculateur serait peut-être un espoir pour la retrouver. Et puis…
Elle fait une petite pause, puis reprend…
Il y a ces hommes en noirs, ceux qui ont essayé de me kidnapper. Bizarrement, et je ne sais pourquoi, ils ressemblaient à ces hommes qui sont venus chez moi, le jour où moi et mon père nous sommes partis sur Lyoko. Malheureusement, d’après les infos télévisés et les journaux, il semblerait que l’enquête n’avance pas beaucoup et qu’on a toujours pas pu identifier ces deux hommes. C’est pourquoi je veux également rallumer Lyoko, pour ainsi espérer avoir des infos sur ces hommes et, peut-être, sur l’agence qui les a employés.

Jérémie Voilà, en gros, toute les raisons pour rallumer Lyoko. Et, je suis pour, naturellement et malgré nos accords sur la décision de ne plus jamais toucher au Super-Calculateur.
Puis, en balayant tous ses amis du regard
Et vous, êtes-vous d’accord ? Voulez-vous bien nous aider pour éclaircir ces nouveaux mystères ?

Les quatre autres se dévisagent, puis…

William, en levant la main Moi, je suis d’accord. Non seulement pour savoir qui étaient ces malades mais, en plus…
En rougissant…
Pour me rattraper, si vous voyez ce que je veux dire !

Ulrich, en levant la main Moi, je suis d’accord pour reprendre ma vie de héros et, vu que c’est pour la bonne cause…

Odd, en faisant de même Moi aussi, je suis pour rallumer Lyoko et aider Aelita à identifier ces grands méchants.

Jérémie, satisfait Très bien
Puis, en se tournant vers Yumi…
Et toi, alors ?

Yumi, gênée et cherchant ses excuses Ben… je suis pas contre le fait de découvrir qui a voulu enlever Aelita, mais vous avez pensé à nos études ? Et, à nos anciens accords du passé ? En plus, nous sommes tous dans une période très importante de notre vie étudiante : Ulrich et Odd préparent le brevet, Jérémie et Aelita découvrent le lycée et moi et William, on prépare le Bac français.

William Certes, mais qu’est-ce que de simples examens face à quelque chose de plus grave et qui nous concerne beaucoup plus ?

Yumi Oui, d’accord. Mais, aussi… comment allons-nous nous débrouiller, si jamais XANA ressuscite ou si on a un nouvel ennemi ? Comment allons-nous nous organiser en cas d’attaque, vu qu’on est tous séparés ?

Jérémie Bah, on se débrouillera… comme on l’a toujours fait !

Yumi ne semble pas toujours convaincu. Alors, Ulrich tente sa chance…

Ulrich Allez, Yumi, s’il te plaît ? Comment allons-nous faire sans toi, si on a un nouvel ennemi à battre sur Lyoko, comme tu l’as dit si bien ? Comment allons-nous faire sans ta… maturité et ta force ?
En prononçant ses mots, il se met à rougir, mais poursuit…
Veux-tu vraiment remettre en cause notre pacte d’amitié, en restant seule sur Terre alors que nous, nous serons sur Lyoko pour sauver le monde une fois de plus ?

Yumi, en rougissant également Oh, Ulrich, je…

William Il a raison, Yumi. Tu es aussi importante que nous et, sans toi, on aura plus de mal à combattre et à vaincre.

Yumi, apparemment agacée Vous avez si besoin de moi que ça ? Pourquoi n’engagerez-vous pas quelqu’un d’autre ? Chais pas moi, par exemple… Sissi !

Odd, en s’exclamant Eh oh, ça va pas la tête ? Engager Sissi comme lyoko-guèrrière… ce serait le comble !

Ulrich, en posant sa main sur celle de Yumi Et puis… tu es irremplaçable, tu sais ?

Les deux tourtereaux se regardent et rougissent encore plus, sous le regard assassin de William.

Odd, en se jetant aux genoux de la japonaise Allez, Yumi ! Pitié ! pitié ! pitié ! Dis-oui, vas-y !

Devant le regard suppliant de ses amis, Yumi finit par capituler.

Yumi O.K, c’est bon. Dans ce cas, je suis pour.

Elle lève sa main, comme pour confirmer.
A ce moment-là, ces amis hurlent de joie et Odd est même prêt à l’embrasser, bien qu’elle repousse d’un seul geste.

Jérémie Dans ce cas, rendez-vous tous en bas !

La bande suit Jérémie jusqu’au monte-charge, mais Ulrich retient William par le bras et l’entraîne à part.

William, intrigué Il y a quelque chose qui ne va pas, Ulrich ?

Ulrich, avec un faux air rassurant Oh non, t’inquiète pas, tout va bien. On a sauvé Aelita, tu t’es comporté vraiment comme un héros et on va reprendre notre vie de lyoko-guerrier. Que pourrait-on souhaiter de mieux ?

Wiliam, en souriant mais en se méfiant C’est clair.

Ulrich, en faisant disparaître son sourire Simplement, il y a une petite tache dans ce si beau tableau… si tu vois ce que je veux dire.

William Oh, pitié ! Tu vas pas remettre ça, quand même !?

Ulrich, avec un ton plus haut Ben si, justement ! Pour cette fois, je vais te respecter, compte tenu de ce que tu as fait avec ces agents, mais je te préviens… si tu continues à tourner autour de Yumi, et qu’en plus tu insistes comme on va reprendre notre vie de guerrier… là j’te jure, tu vas le regretter.

William Décidément, tu ne renonceras jamais !

Ulrich C’est pas dans ma nature !

William, avec un regard fixe comme pour le mettre au défi Et… est-ce que je suis sensé avoir peur, de tes menaces ?

Ulrich, en lui répondant avec le même regard Normalement, oui !

En effet, il repense à cette fameuse journée où ils avaient détruit XANA et où il avait pu dominer William pour la première fois, par les poings et pour le cœur de Yumi.
Les deux rivaux restent ainsi pendant quelques instants, à se lancer des regards de plus en plus assassins, jusqu’à ce que…

Jérémie, voix off Bon, les deux jolis cœurs, vous venez !?

William, à Jérémie On arrive.
Puis, à Ulrich
Bon, si tu le veux ainsi, Ulrich… De toute façon, c’est bien notre ancienne vie que l’on reprend, n’est-ce pas ?

Ulrich En effet. Allez… et que le meilleur gagne.

William Inutile que je te souhaite bonne chance !

Ulrich C’est réciproque !

Les deux ados rejoignent leurs camarades, en évitant soigneusement de se regarder. Yumi, en les regardant monter, pressent quelque chose de mauvais.
Le monte-charge se ferme et descend jusqu’à la salle du Super-Calculateur. Au moment où la porte s’ouvre, cela leur fait tout drôle de revoir cette chambre froide, baignée d’une lumière presque fantomatique, et où tout un monde pompe son énergie.
Jérémie s’avance jusqu’au centre de la salle et, soudain, à ses pieds, une gigantesque trappe s’ouvre et le Super-Calculateur se dévoile. Toujours le même, sans aucune ride. Une fois toute la machine dehors, une ouverture se forme à la hauteur de la poitrine du garçon et la fameuse mannette se présente à lui, ne demandant qu’à être tirée. Jérémie a un peu la chair de poule, mais il est toujours aussi décidé.

Jérémie, en se tournant vers ses camarades Alors, prêts pour une nouvelle aventure pleine de dangers, de surprises, de défaites et de victoires ?

Tous les autres, d’une seule voix Prêts !

Jérémie sourit et sa main abaisse la mannette. Immédiatement, le Super-Calculateur scintille à nouveau et l’on peut entendre un bruit caverneux ressemblant à une respiration, comme si tout l’usine était en train de revivre.

Les adieux de la dernière fois sont bafoués

Fin de l'épisode!
Je sais l'épisode fais un peu style james bond, mais ça vau le coup!
Bientôt: retour sur lyoko




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Margot
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Margot


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MessageSujet: Re: Code lyoko saison 5 30 épisodes!   Code lyoko saison 5 30 épisodes! EmptyVen 9 Avr - 14:52

Whaou ! C'est ... Long ! ^^ ( Tu aurais pu la publier par petits bouts, ça aurait été plus facile à lire ! ^^)
Je la lirai quand j'aurais le temps ! ^^
Au fait bienvenue sur ce forum !
Qui te pique tes histoires et idées ?
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sullivan59
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MessageSujet: Re: Code lyoko saison 5 30 épisodes!   Code lyoko saison 5 30 épisodes! EmptyVen 9 Avr - 15:15

ba des personne du feroum code lyoko.fr d'après ce que j'ai vu :
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Margot
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Margot


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MessageSujet: Re: Code lyoko saison 5 30 épisodes!   Code lyoko saison 5 30 épisodes! EmptyVen 9 Avr - 15:29

ah ...
Beaucoup de gens ont des problèmes avec eux ...
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Benoit
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Benoit


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MessageSujet: Re: Code lyoko saison 5 30 épisodes!   Code lyoko saison 5 30 épisodes! EmptyMer 5 Mai - 20:10

ah oui,je l'ai lu cette fic,par contre là bas,j'y mettrait plus les pieds,vu ce qu'ils m'ont fait
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ulrich 35-09
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MessageSujet: Re: Code lyoko saison 5 30 épisodes!   Code lyoko saison 5 30 épisodes! EmptyMer 12 Mai - 23:26

ouai moi non plus

c'est bien trés bien mais comme a dit margot c'est trop ong il fallait faire des chapitre sinon c'est bien tres bien
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